Propos raciste tenu en public : de la fermeté et de la prévention
À l’heure où tout le monde s’inquiète de la possible arrivée de Marine Le Pen au pouvoir, où la lutte contre le Rassemblement National s’apparente à reprendre ses idées, où l’appel à faire barrage se traduit par proposer un marchepied à l’extrême droite, la lutte contre le racisme se fait plus qu’urgente !
Au niveau local, des faits d’une extrême gravité ont été portés à notre connaissance. En effet des injures à caractère raciste auraient été proférées en public, par un(e) agent de la commune en service, au sein d’une structure municipale. Petit échantillon de ces propos : « rebeu de mes deux »; « arabe de merde »; « je suis chez moi ici »; « musulman de mes deux »; « musulman de merde »; « sale arabe » la liste est non exhaustive.
Nous constatons avec stupéfaction que des faits de racisme direct, affiché et revendiqué peuvent aujourd’hui avoir lieu au sein de notre collectivité. Le racisme n’est pas une opinion, mais un délit. Une administration qui reçoit du public se doit d’être exemplaire et irréprochable pour servir la population dans les meilleures conditions.
Il serait impardonnable que le maire ne prenne la pleine mesure de la situation et ne fasse lumière sur les faits en diligentant une enquête administrative afin de prendre les sanctions appropriées, si cela est avéré. Un maire ne devrait pas tolérer un acte raciste sans réagir, un maire ne peut rester indifférent face à un acte raciste, un maire doit agir face à un acte raciste pour y mettre fin. L’inaction de l’employeur peut amener à des dérives futures au sein du personnel et des usagers de la ville.
Nous enjoignons donc le maire à tout mettre en œuvre pour que ce type d’incident ne puisse se reproduire au sein de notre administration.
Face aux racismes, il y a deux catégories de personnes : ceux qui le combattent et ceux qui le favorisent…
L’équipe Villiers à Venir et vos élu.e.s Adel Amara, Virginie Cincet (LFI), Nadine Mohammed (EELV)
